Alors qu’aujourd’hui en France, plus de 850 000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer, aucun traitement n’a encore pu être établi pour freiner son avancement. Ce phénomène devient un enjeu de société, surtout avec une espérance de vie croissante dans notre pays. En effet, on estime à l’heure actuelle que 10 à 15% de notre population serait touchée dans les prochaines années.
Les anticorps, futur remède miracle ?
Pourtant, des chercheurs ont récemment mis en place un traitement basé sur l’immunothérapie afin de freiner la progression de la maladie d’Alzheimer, à défaut de la guérir. Des perfusions de Gammagard, médicament à base d’immunoglobulines, ont donc été placées sur des patients et ont eu un résultat pour le moins surprenant. En effet, les anticorps auraient eu un effet anti-inflammatoire et stimulant sur l’immunité des malades. En neutralisant les protéines types de la maladie d’Alzheimer, les protéines béta-amyloïdes, qui se bloquent sur les neurones et donc sur les facultés intellectuelles, les anticorps du Gammagard ont ralenti la progression d’Alzheimer. Après trois ans de traitement, l’état des patients ne s’est pas dégradé ou très peu, contrairement à celui des patients sous placebo.
Un traitement à base d’anticorps avait également été mené par une équipe de chercheurs français, dont le docteur Erwann Loret, pour combattre la maladie du Sida et aboutira à un essai clinique à Marseille très prochainement.
Ces différents traitements restent cependant à être prouvés sur le long terme, afin que l’on puisse réellement constater leur efficacité. Ils représentent cependant un grand espoir pour la médecine et pour tous les chercheurs et scientifiques qui, grâce aux kits Elisa notamment, tentent de vaincre ses maladies dites incurables. Les résultats, s’ils étaient confirmés sur le long terme, permettrait également aux fournisseurs, comme USCN Life Science pour le pas le citer, de cibler leurs études et de fournir des anticorps adéquats sur le marché.