Dans le Rapport national 2007 sur l’état du phénomène de la drogue au Grand-Duché de Luxembourg, dont les résultats ont été annoncés mercredi, les rédacteurs affirment que « la qualité des drogues vendues sur les marchés illicites au niveau national a connu une dégradation importante » ; surtout en ce qui concerne les produits dérivés du cannabis et autres drogues.
À première vue, rien qui pourrait intéresser le grand public. Et surtout pas les bien-pensants ! « Après tout, c’est le problème des drogués ! », doivent même se dire certains, un peu comme pourraient le faire des habitants des beaux quartiers au vu des images de violences dans les banlieues.
Mais tout d’abord jetons un coup d’œil aux chiffres nationaux du rapport : au Luxembourg plus de 35% de la classe d’âge de 11 à 13 ans a déjà consommé du cannabis. Autant dire des enfants ! Le nombre d’individus à l’usage problématique des drogues se situe entre 2500 et 2800.
L’âge moyen de ces utilisateurs est proche des 31 ans et leur taux de chômage se situe autour des 67%. Autant dire une grande force de travail gâchée !
Des chiffres qui ne devraient, pourtant, laisser personne insensible, même ceux qui n’ont jamais touché un joint de cannabis de leur vie et qui restent, peut-être, persuadés que cela protégera leur famille de tout problème lié à la drogue pendant plusieurs générations.
Revenons à la mauvaise qualité des drogues disponibles au Luxembourg. Elle est sans doute à l’origine de plusieurs cas de complications voire de quelques décès. Elle serait due à une tendance de plus en plus accrue à une « professionnalisation » du marché de la drogue. Des dealers avec la seule vision commerciale en tête. Le rapport affirme même que « la vente de toutes les drogues se fait d’une manière de plus en plus agressive ». D’après ces chiffres et ces tendances, qui n’évoluent pas vraiment dans un bon sens, on est en droit de se demander si l’état remplit bien son rôle. Le ministère de la Santé accorde un budget de près de 6,7 millions d’euros aux différents services et programmes du domaine des drogues et des toxicomanies (contre moins de 1,3 million en 1999), mais le débat est bien plus vaste.
La meilleure solution pour assurer une qualité constante des produits, pour répondre au mieux aux besoins de cette frange difficile de la population, ne serait pas plutôt que le marché soit contrôlé et encadré ? Ce n’est peut-être pas la solution miracle mais, au moins, une piste à explorer !
Source : Circ Nord-Est
je suis pour le faite d’importé des coffe shop ( principe de holland ) qui vise a distribué a une population avertie du cannabis ou shit … la qualiter y est tres bien respecté peux etre serait-il bien d’importé ce principe ? a suivre
LEGALISATION POUR LA LIBERTE D EXPRESSION
LEGALISATION
jaimerais que vous memmener des images et des commantaire souvent merci…