Suite à la sortie du livre de Virginie Belle, Quand l’aluminium nous empoisonne.
Virginie Belle est journaliste scientifique indépendante et elle a collaboré avec plusieurs média nationaux. Elle a travaillé à cette enquête pendant deux ans.
L’enquête fait état de l’omniprésence de l’aluminium dans notre quotidien et de sa toxicité avérée, ce que soulignait récemment Guy Berthon, l’ex-directeur de recherche au CNRS : « à fortes doses ou à doses régulières, [l’aluminium] est toxique. […] Si une partie est éliminée naturellement par les urines ou la barrière intestinale, une autre passe à travers ce mur de brique qu’est l’intestin grêle et se retrouve dans le sang puis le cerveau. Là, l’aluminium se dépose, durcit et ne peut plus repartir ».
Source : Le Monde, 15/09/2010.
Les sels d’aluminium sont actuellement présents dans la composition des laits maternels industriels, des additifs et colorants alimentaires (levure chimique comme poudre à lever et le silicate d’aluminium comme agent antiagglomérant dans certains fromages), de certains médicaments d’usage courant (pansements gastriques, antiacides, adjuvants de vaccins et d’extraits allergéniques), de plusieurs cosmétiques (déodorants, antiperspirants, crèmes solaires, produits de soin du visage et du corps, de maquillage et de démaquillage), de céramiques en chirurgie orthopédique et dentaire et dans l’eau du robinet.