En médecine, un pacemaker artificiel peut être implanté pour procurer un rythme efficace lorsque le cœur est trop lent.
La pose d’un pacemaker chez une personne :
Logée sous la peau et reliée au cœur par des sondes, cette mini-pile électrique permet de normaliser le rythme cardiaque de la personne.
Le fonctionnement d’un pacemaker :
C’est une pile chargée de stimuler un cœur trop lent.
En temps normal, ses battements sont provoqués par des impulsions électriques venant de quelques cellules situées à sa base.
Ces impulsions sont ensuite transmises au reste du cœur par une sorte de réseau électrique cardiaque.
Si ce réseau propage mal le courant, le cœur se contractera moins vite, voire plus du tout.
Le pacemaker pallie cette défaillance en envoyant directement des petites stimulations électriques qui font se contracter le cœur.
Voici à quoi ressemble un pacemaker :
De la taille d’une montre d’homme (5 mm d’épaisseur).
Il contient une pile électrique et un système électronique chargé d’envoyer les impulsions au bon moment.
Il est relié au cœur par de longs fils électriques, appelés sondes.
Le pacemaker, pour quelles pathologies cardiaques ?
Après un certain âge ou à la suite d’infarctus, des personnes souffrent d’un ralentissement du rythme cardiaque.
Le cerveau et les autres organes sont alors moins bien irrigués par le sang, ce qui provoque des malaises, des vertiges et de la fatigue. Parfois, les battements cardiaques s’arrêtent totalement durant plusieurs secondes, entraînant une perte de connaissance brutale.
La chute qui s’ensuit peut provoquer un traumatisme parfois grave, voire mortel, si elle survient dans la rue ou en voiture.
Aujourd’hui, aucun médicament n’accélère durablement le rythme du cœur. La seule solution est l’implantation d’un pacemaker.
Les pacemakers et les défibrillateurs cardiaques sont vulnérables au piratage informatique :
Les pacemakers et défibrillateurs cardiaques implantés, désormais équipés de technologies sans fil, sont donc vulnérables au piratage informatique avec des conséquences potentiellement fatales. (Source : etude scientifique et tests, mercredi 23 mars 2008)
Ces technologies permettent aux cardiologues de contrôler à distance le bon fonctionnement de ces implants et de les ajuster ce qui évite des visites répétées chez le médecin ou des opérations chirurgicales.
Mais ces progrès importants ne sont pas sans risque !
Ces scientifiques ont montré dans leurs travaux que des pirates informatiques pouvaient reprogrammer sans aucun problème, à distance ces implants à l’insu du patient.