Nouvelles formes de dépistage du V.I.H. en France : AIDES*, l’ANRS** et la Mairie de Paris s’associent pour la prévention !
Au Centre d’Information et de Dépistage gratuit et anonyme du Figuier pour la Mairie de Paris que le projet de recherche biomédicale ANRS DRAG’TEST est lancé le 8 juin 2010 après son démarrage dans la ville de Marseille en mars 2010.
Aujourd’hui les lois françaises ne reconnaissent pas le droit à des acteurs non médicaux de réaliser des tests de dépistage du VIH/Sida.
Ce système ne permet pas non plus l’utilisation des tests à résultats rapides.
Cependant l’amélioration de l’accès au dépistage apparaît aujourd’hui comme l’un des principaux enjeux de la lutte contre le VIH.
L’OMS*** recommande à ce titre une plus grande diversification des offres de dépistage, clé de voûte d’une politique de prévention efficace et accessible à tous.
En France, la HAS**** reconnaît dès 2008 dans ses recommandations sur le dépistage de l’infection par le VIH en France le rôle prépondérant d’acteurs non professionnels de santé dans l’usage de tests à résultats rapides, usage encore restreint au cadre expérimental.
De plus, les recommandations H.A.S de 2009 et le tout récent Rapport « Lert/Pialoux » fin 2009, portant sur l’évolution de la prévention du VIH chez les gays, insistent également sur la nécessité de créer une offre de dépistage ciblée et adaptée à cette population.
C’est dans ce contexte que AIDES et l’ANRS se sont engagés dans un projet de recherche en partenariat avec quatre centres de dépistage en France des villes suivantes : Marseille, Nice, et Paris. L’objectif est multiple : évaluer la faisabilité et l’acceptabilité d’une nouvelle forme de dépistage, la satisfaction des personnes dépistées et la compétence des acteurs communautaires impliqués dans ce processus.
L’étude ANRS DRAG Test évalue une proposition de dépistage du VIH utilisant des tests à résultats rapides réalisés par des militants associatifs auprès d’hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes. Cette étude correspond à un besoin très souvent exprimé par les personnes rencontrées lors des actions de prévention menées par AIDES. Nombreux sont ceux en effet qui confient ne pas se faire dépister aussi souvent qu’ils le souhaiteraient. Par peur d’être jugés, et parce qu’il peut parfois être difficile de parler de ses pratiques avec un médecin.
Face à cette réalité, l’approche communautaire s’impose comme un moyen de faciliter l’accès au dépistage de la population gay. Le test, réalisé dans l’enceinte d’un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit, met prioritairement l’accent sur l’accueil, l’écoute, le soutien et les conseils de prévention, avec l’implication également de l’ensemble des équipes du Centre. La connaissance du terrain et l’implantation de structures de prévention crées et mises en place par la Mairie de Paris, a permis de mener à bien cette expérimentation à Paris dans les meilleures conditions.
Promoteur et financeur de la recherche : Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les hépatites virales (ANRS)
Investigateur coordonnateur du site parisien du Figuier : Dr Philippe Dhotte (Médecin responsable du CIDAG Le Figuier de la Mairie de Paris)
* AIDES : Association de lutte contre le sida VIH/sida et les hépatites virales
** ANRS : Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites.
*** OMS : Organisation Mondial de la Santé
**** HAS : Haute Autorité de Santé
Je réagit ici sur la fiabilité des tests de dépistage du vih.Tenez; il y’a 10 ans, dans ma petite ville de quelques 500 000 hab, les sources hospitalières indiquaient 80 000 séropositifs et un pourcentage de contamination mensuelle au dessus des 50%. A cette époque je me disait que dans les 10 ans qui suivaient, c’est pratiquement une moitié de la population qui se retrouverait au cimetière et l’autre moité à l’hopital. Mais au contraire, les cas des personnes atteintes du sida sont presques rares et la « catastrophe » tant attendue ne se manifeste pas jusqu’aujourd’hui. Quant à mon cas personnel, moi et ma campagne avions fait notre dépistage en 2008. Déclarés positifs tous les deux, elle a fait d’autres examens cette année-là et les résultats ont ont été les suivants: 900 TD4/mm3, charge virale indetectable. Le médecin la met néammoins sous bactrime forte et les résultats en 2011 sont les suivants:1000DT4/mm3, charge virale indetectable.Le médecin lui demande d’arreter le traitement et de passer tous les 6 mois pour un controle. Quant à moi je n’ai entrepris, jusque-là, aucune démarche sanitaire et je suis en parfaite santé.Les grandes questions que je me pose sont les suivantes:1) les tests que nous avions subits étaient-ils fiables? 2) sommes nous de faux positifs ou quelque chose de ce genre? 3) Dans le cas ou j’étais contaminé en 2008, est-il possible que je ne manifeste aucun signe clinique 4 ans après? Repondez-moi s’il vous plait. Mon e-mail: (modération)
je ne sais plus quoi pense j ai trés peur d aller a l hopital pour me faire depiste et de savoir que j ai lme virus du sida pourtant je n ai aucun symptomes mais sa ne veu rien dire j ai eu des rapport sexuels non protégé avec un inconnu. il fallait que je me confie…
le lendemain de mon rapport sexuel javais mal au bout du penis 3 semaine plus tard jai des lesère maux de tête.es-ce un debut de sida?
Vous ne donnez pas les adresses des centres de dépistage VIH gratuit qui, paraît-il, se trouvent au moins dans chaque département
Merci
le sida est une maladie causee par les rapports sexuelles