Festival de films sur l’écologie

4ème édition du festival cinéma-écologie se déroulera du 31 mars au 5 avril 2012.

Ce festival est organisé par deux associations : La Ruche, alternatives écologiques et solidaires, ainsi que Le Panier Vanvéen ( une AMAP, Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne et de Proximité),
dans le cadre de la semaine du développement durable du lycée Michelet à Vanves.

Cette année, nous avons retenu 4 grands thèmes pour ce festival :
– l’alimentation avec les enjeux de la production de viande
– l’eau, bien commun vital et universel, gérée en France dans le monde principalement par deux groupes français privés parmi les plus grands
– le nucléaire avec la question du recyclage des déchets de leur impact sur l’avenir
– enfin, nous nous interrogerons sur l’état d’une société qui criminalise des demandeurs d’asile qui ne cherchent que la sécurité et notre protection.
Les films seront suivis de débats avec les réalisateurs ou avec des personnes compétentes sur le sujet.

Les séances se dérouleront à 20h30, au lycée Michelet, 5 rue Jullien 92170-Vanves
(Métro: ligne 13 Malakoff-Plateau de Vanves, Bus : 58, 89, 126, 189, gare SNCF : Montparnasse-Versailles Chantier arrêt Malakoff-Vanves)

L’entrée est libre et gratuite.

A Vanves (92), le Festival « Cinéma – Écologie » poursuit pour la quatrième édition ses projections-débats

Du 31 mars au 5 avril 2012 au théâtre du lycée Michelet

LoveMEATender
de Manu Coeman et Yvan Beck (2011) – 63 minutes

Samedi 31 mars, 20h30 au Théâtre du lycée Michelet

Comment la viande est-elle devenue banale dans nos assiettes ?

LoveMEATender interroge la place de la viande dans nos conceptions et la folle envolée qui en a fait un produit « comme les autres » soumis à la règle du plus bas prix. Ce film s’est fixé pour objectif d’explorer tous les enjeux de cette production, du culturel à l’économique, du politique à l’éthique.

En 2050, nous serons environ 9 milliards d’individus sur la Terre. Et pour nous nourrir en viande, il faudra compter… 36 milliards d’animaux d’élevage. Peut-on continuer à penser qu’on pourrait nourrir chaque habitant en lui donnant de la viande tous les jours ?

Débat avec le réalisateur Manu Coeman ou l’auteur Yvan Beck.

Water Makes Money
de Leslie Franke, Herdolor Lorenz (2010) – 75 minutes

Mardi 3 avril, 20h30 au Théâtre du lycée Michelet

Les groupes français Veolia et Suez sont les leaders incontestés du marché mondial de l’eau privatisée. Dès qu’une commune cherche à remanier sa gestion de l’eau, les deux plus importants groupes mondiaux se disputent le marché. Ils sont présents sur tous les continents et constituent un oligopole qui pèse sur toute la surface du globe.

En éclaircissant les pratiques obscures des grands groupes privés et en montrant l’importance des décisions publiques, le documentaire Water Makes Money cherche à alimenter le nécessaire débat sur la gestion de l’eau, ressource vitale universelle et objet des prochains troubles mondiaux…

Débat avec Anne Le Strat, élue à la mairie de Paris, adjointe en charge de l’eau, de l’assainissement et de la gestion des canaux

Déchets, le cauchemar du nucléaire
de Éric Guéret et Laure Noualhat (2009) – 98 minutes

Mercredi 4 avril, 20h30 au Théâtre du lycée Michelet

Si l’énergie nucléaire,  »réputée propre et sobre est souvent présentée comme une formidable alternative à l’épuisement des ressources fossiles », qu’en est-il des déchets que  »l’industrie prétend pouvoir recycler »?  »Qu’en est-il réellement, quel héritage pour nos enfants, et les enfants du futur ? », s’interrogent les auteurs qui ont mené une enquête en France, Allemagne, Grande Bretagne, Etats-Unis et Russie.

En partant à la quête de  »la vérité sur les déchets », le film Déchets, le cauchemar du nucléaire  »a l’ambition de donner enfin à chacun les clefs pour comprendre des choix qui pèsent lourd dans l’avenir de l’humanité ».

Débat avec Éric Guéret, réalisateur

La Casa à la Rue
de Daniel Coche et Simone Fluhr (2006) – 45 minutes

Jeudi 5 avril, 20h30 au Théâtre du lycée Michelet

À la manière d’un carnet de notes et d’images tenus entre 2000 et 2006, ce film témoigne des dérives à travers Strasbourg de groupes de demandeurs d’asile.

À la fois parcours d’endurance administratif et défilé protestataire, la triste équipée de personnes isolées et de familles en quête d’un abri et d’une reconnaissance. Quand les lieux familiers de la ville deviennent le théâtre de la détresse sociale, hantés par des corps fatigués, traversés de regards perdus.

Débat avec Thérèse Locoh, directrice de recherche retraitée à l’institut national d’études démographiques, auteur de Migrations et Discriminations.