« Avec ce projet de loi, il y aura un « avant » et un « après » Médiator » d’après A. Robinet
Le conseil des ministres adopte aujourd’hui le projet de loi relatif à la modernisation du système des produits de santé. C’est la réponse du Gouvernement au scandale du Médiator, qui a révélé les immenses faiblesses de notre système du médicament.
Arnaud Robinet, député de la Marne et membre de la mission d’information sur le Médiator, estime que le texte actuel du Gouvernement est au rendez-vous des exigences des patients. Il y aura désormais un « avant » et un « après » Médiator.
En effet, le projet s’attaque aux deux principales failles mises au jour par les différentes enquêtes : les conflits d’intérêts et les lacunes de la pharmacovigilance.
Le Gouvernement propose des mesures concrètes qui sont à la hauteur de l’enjeu. Face aux relations trop souvent incestueuses entre professionnels de santé et entreprises du secteur, l’instauration de déclarations d’intérêts obligatoires et accessibles à tous les Français est un acquis pour la transparence.
Sur la pharmacovigilance, la création de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSD), la clarification des autorisations de mise sur le marché, le contrôle des publicités et l’encadrement des visites médicales vont placer la santé du patient au-dessus du « laisser faire » inexcusable qui a prévalu jusqu’à présent.
Pour Arnaud Robinet, pharmacologue de profession, la balle est maintenant dans le camp du Parlement. La prochaine étape, c’est un examen à l’Assemblée nationale à la rentrée, qui devra être rapide et efficace.
Aux députés de se mobiliser pour soutenir et renforcer les avancées du texte du Gouvernement.